La ville de Baledor

Speranzes n'avait pas été surprit pas l'appartion de Zero, vu qu'il était disparu sans trace il devait bien réaparaitre de la meme façon. Il le sentait assez stresser, il ne lui demanderait pas ou il était passé.

-Bref est le bon mot. Mais je dois vous dire que je quitte le group, enfin se qui reste du group, pour quelque temps. J'ai ma propre mission à réaliser, si on peux dire ça comme ça. Je reviendrai dès que possible et si vous avez besion de mon aide durant mon absence vous n'aurez qu'a m'appeler et les arbres porteront le message jusqu'a moi.

Il s'inclina en signe d'aurevoir, leur tourna le dos, se tranforma en corbeau aux plumes ayant des reflet bleutés et il s'envola. Il se dirigeait vers sa nouvelle destination, chez lui...

Zaphir regarda son frère partir et ria quelques peut. Si il pense que je ne peux m'approcher des pierres il sera surprit!!!

L'ange resta dans cette univers, seul avec un simple être de vents!

- Zef aurait tu trouvé quelque chose dans cette univers avec tout le temps que tu y a passé??

- Et bien rien d'autre que vu un objet brillant au loin, que je n'ai pas eu le temps d'aller voir vu ton arriver avec l'autre homme!!

- Un objet brillant?? Où là tu vu??

- Suis c'est symbole et tu finira par tomber dans un noir sombre aussi sombre que la seul lumière que tu verra se sera la tienne d'ange de lumière et continu encore plus loin et tu le verra!!

L'ange partit en quête de cette objet qui pourait surment l'aider a développer en rapport avec cette univers!!!

Zero était si content et à la fois perdu. Échapper à la mort cela se peux? Sans jouer avec le temps? Il fallait croire au miracle de temps en temps. Zero était heureux de pouvoir sentir le coeur de Lucy encore une fois. Elle avait l'aire si paisible lorsqu'elle était endormis. Il se leva et la prit comme un bébé naissant.

-Demoiselle Faith, nous continurons notre conversation à l'intérieur de l'auberge. Moi qui pensait la quitter le plus vite possible, je serai encore ici. Nous discuterons de notre plan d'action d'accord? Peut être même j'essayerai de trouver Iris autant que ses pierres.

Zero partit en direction de l'auberge avec un pas très rapide. Il voulait que Lucy récupère. Une fois que ceci sera fait, il pourra peut être commencer la recherche des deux pierres et d'Iris. Cependant il avait aussi le choix de trouver Kyo et Saské, en savoir plus sur les intentions de Zaphir et peut être même demander de l'aide à Speranzes, mais il avait mériter son repos chez lui alors il ne le dérangerais pas de si tôt.

Une fois à l'intérieur de l'auberge, Zero coucha Lucy dans un lit et lui donna un baiser sur son front. Il quitta la pièce et dessendit en bas pour rejoindre Faith ( Dsl de faire bouger ton perso, mais j'en ai déduit que tu ma suivis lol ) Zero s'assit sur la chaise la plus proche et prit enfin le temps de tout constater et de réfléchir sur la situation. Il était pratiquement revenu au point de départ, une pierre enfin de trouver. Cependant autres problèmes se rajoutaient dans cette quête.

-Demoiselle Faith, continuons notre conversation pour qu'ont puis y mettre un plan d'action. Qu'est-ce que vous en pensez?

Faith suiva Zero jusqu'a l'auberge et elle attendit en bas pendant qu'il allait placer Lucy sur un lit au deuxième étage de l'auberge. Quand il redescendit il est venu s'assir a côté d'elle et lui demanda de continuer leurs conversations.

-Bien sure Guardian Zero je serais ravi. Mais nous devons nous dépecher je sens que la magie diminue lentement dans cette ville. La pierre ne doit plus être ici...

Elle regarda Alehmeir et Kalishar qui était a ces côté en attente d'un sign ou de quoi qui pourrait la mettre en danger. Ensuite elle regarda Zero et attendit une réponse.

(point de repère: Iris)

Assise sur son lit, dans la chambre de l'auberge où, il y a si peu longtemps, elle avat été tenue captive, Iris semblait assez joyeuse. Elle balançait les pied en marmonant une petite chanson qui lui rappelait son pays, les yeux rivés sur la première pierre qu'elle avait créé. Elle avait retiré et rangé sa pierre d'antimagie pour apprécier sa nouvelle possession. C'était bien tout ce qu'elle possédait, ces pierres...

Elle savait qu'elle devrait quitter la ville le lendemain, n'ayant pas même pas l'argent nécessaire pour y passer plus de temps. Du moins, pour ce soir, elle aurait toujours le confort d'un lit et de couvertures chaudes pour la protéger.

Elle se laissa tomber sur le matelas qui grinça doucement sous son léger poid. Sa tête s'enfouit dans son oreiller, lui attirant undoux sourire au visage. Elle avait passé si peu de temps seule. Elle avait quitté ses parents et son clan pour sa protection, était arrivé à une auberge où son escorte (qu'elle n'aimait, pas de toute façon) s'était fait éliminer par ses poursuivants. C'est de là qu'elle s'était retrouvée à suivre Endy pour apprendre à parfaire son utilisation de dagues et, en général, se débrouiller malgré la faiblesse de son corps d'enfant.

Seule... et si bien... Elle ne voulait plus avoir à apprendre des autres, dépendre de ce qu'elle observait pour survivre. Elle découvrait à peine le plaisir de se débrouiller seule, de se faire sa propre richesse. Elle porta sa main à son dos. Au niveau de chaque homoplate, une petite bosse froide, de la texture normale de ses autres pierres, se trouvait.

Elle eut un léger soupir en fermant les yeux. Qu'aurait-elle fait sans ces deux petites pierres précieuses, qui lui permettaient de voir à peu près tout et de tout apprendre sur le coups, et dont le secret avait si bien été gardé... Elle considéra un dernier moment la pierre de Crysède. Il lui faudrait bien déterminer l'endroit du corps où elle se fixerait. Elle s'endormit.

Iris se reveilla en sursaut. Une grande douleur la traverçait le front, tel une fer à blanc appliqué contre sa peau. Ell y porta la main, inquiète. La texture lisse de son crystal entra en contact avec ses doigts, mais il semblait dégager beaucoup d'énergie. Son bouclier d'antimagie grichait de l'intérieur, la pierre de Crysède forçant avec acharnement contre l'effet inhibiteur.

La petite fille tremblait de douleur, la main crispée contre sa "création" qui brillait. La douleur ne partait pas, elle était si insupportable... Elle eut un haut-le-coeur. Décidée à se séparer de son mal, elle retira la pierre à son front et la jetta de l'autre côté de la pièce; comme elle quittait le contact de la pierre de son front, un grand bien se fit sentir. Mais, lorsque la zone d'antimagie cessa d'isoler la pierre de Crysède, une explosion de magie s'étendit.

VAGUE DE MAGIE sur Baledor (même si je suis le seul concerné).

Elle sentait l'énergie se répandre dans sa main, puis dans son corps, de façon très désagréable -insupportable. Une impression que son corps ne tiendrait pas une seconde l'impacvt de l'énergie qui, dans la seconde, aurait envahit la salle.

Elle eut le réflexe de lâcher la pierre de Crysède sous l'impact initial. Inquiète et croyant que ça arrivait parce qu'elle avait quitté sa "bulle", elle se jetta vers son précieux cristal. La pierre de Crysède fit jaillir de l'énergie qui fit craquer les murs et se répandit un peu plus loin dans la ville.

Recroquevillée dans son coin, cristal fermement tenu dans la main, Iris geignait de peur, yeux fermés. Le bruit incessant de grichement la faisait frémir; son souffle était encore coupé de sa courte exposition à la vague de magie.

Le temps s'éternisa ainsi; au travers du bruit incessant, elle crut entendre des cris humains venant d'en-dessous, dans la salle principale de la taverne. Malgré la nuit, une vive lumière emplissait les alentours.

Iris osa finalement lever les yeux; de la pierre de Crysède émanait les même voiles de lumières que lorsqu'elle était dans le sous-sol de la ville. Elle ne s'y attarda pas.

Son cristal d'antimagie fermement serré dans sa main, elle se dirigea vers la fenêtre; son boulier d'antimagie l'empêchait de regarder directement vers la pierre de Crysède, mais lui laissait une vue parfaite vers l'extérieur.

Un frisson parcourut son corps. Si son antimagie formait une bulle autour d'elle, la sphère de magie émanant de la pierre de Crysède englobait déjà l'auberge, se répandant rapidement plus loin tout autour (0.5 mètre/seconde, environ).

Sa première pensée fût de limiter la magie qui sortait de la pierre. Se dirigeant aveuglément vers la source de la magie, elle ressentit un contact brulant dans sa main, comme si un fer chaud y était appuyé. Elle eut le reflexe de reculer, s'attendant vraisemblablement à ce que ça arrive, comme un peu plus tôt.

L'antimagie pouvait supporter le coup; mais pas elle. Elle déposa la pierre au sol, juste assez loin poiur englober la pierre de Crysède; son cristal d'antimagie se mit à briller, mais ne sembla pas afecter le plancher sur le coup. Elle se retourna vers la fenêtre; la zone d'effet diminuait bien heureusement.

Les pierres reprirent son attention. Son cristal commençait à vibrer sur le sol. Il fallait trouver quelque chose, et vite. Tout en regardant autour d'elle, elle fouillait dans ses poches. Tout près. elle remarqua son coffre en plomb. Elle le ramassa, isola la pierre de crysède à l'intérieur, le referma en retenant son souffle.

Délicatement, elle le lâcha en le posant au sol. Ell reprit son cristal d'antimagie, le fixa sans effort à son front.

La vision d'Iris se noirçit un moment, alors qu'elle se dirigeait vers son lit où elle se laissa choir, fermant les yeux. Comme l'adrénaline commençait à retomber, elle réalisait que les réveil soudain et l'énervement lui avait donné mal à la tête. À tâton, elle chercha le contact froid de son coffre en plomb mais, lorsque sa main touchait la surface métallique, elle se brûla le doigt.

Rouvrant les yeux, elle vit avec horreur la lumière créée par la friction entre la pierre de Crysède et son antimagie, malgré le coffre qui aurait dût l'isoler. Elle se releva, accrocha le meuble sur lequel étaient posées ses dagues, ramassa hâtivement celle qui était magique (la repérant par la zoner lumineuse créée). Le coffret prit une teinte rougeâtre et, sous la chaleur, menaçait de mettre le feu au sol.

Prise de panique, Iris sortit de la chambre pour aller chercher de l'aide dans la salle commune de la taverne. Elle descendit, tourna le coin et les vit.

Une vingtaine de corps inanimés, échoués au comptoir, aux tables, au sol. Interrompus dans leur quotidien, sans chance de fuite. Certains présentaient des symptômes étranges, mais affreusement familiers... Des bouts de peau de couleurs différentes, c'était bien le plus visible.

Iris resta paralysée à cette vue. Après tout, la pierre de Crysède avait fait de gros dégâts... Elle s'adossa au mur, tremblante. N'était-ce pas à cause d'elle que...

Ses yeux s'emplirent de larmes et, traversant la salle en courant, elle quitta l'auberge en sanglots.

Les rues étaient bien entretenues. Des lumières étaient allumées ça et là, éclairant le pavé et guidant les chemin des passants tardifs. De temps à autre, une ombre était projettée momentanément alors qu'un garde de la ville passait à côté sans hâte. Le ciel sombre mais étoilé indiquait la belle nuit qui était en cours, bien qu'un peu frisquète. Le silence régnait dans le quartier; l'attention était surtout centrée sur une zone de la muraille qui, plus tôt, avait été démolie par le passage d'une créature montrueuse.

Le bruit de pas hâtifs et non contrôlés brisa le silence, accompagné des sanglots angoissés d'une enfant qui traverçait le chemin principal aussi vite que possible. Iris avait couru des minutes durant; lorsqu'un garde l'avait repérée, seule dans la nuit, elle était assise au sol, appuyée contre une fontaine, essoufflée et pleurant aussi bruyamment que son mutisme le lui permettait, la tête enfouie entre ses bras.

- Hé, petite.

Iris releva la tête; dans sa panique, elle avait oublié son bandeau. Le garde fronça un moment les sourcils avant de se mettre à genoux.

"Allons, ça va aller. Ça VA aller.

Il posa la main sur son épaule, incertain de ce qu'il devait faire. Qu'avait donc pû arriver à cette fille pour se retrouver avec un cristal dans le front et, qui plus est, une bosse semblable au niveau de l'homoplate ? Il l'avait senti au travers des vêtements d'Iris... Bien des choses étaient arrivées récemment; en était-elle une autre victime ?

Le garde regarda un moment autour de lui; les rues qui débouchaient ici étaient désertes à cette heure. Il hésita un moment encore en regardant Iris, captant une lueur à sa ceinture. Une dague... Après tout, elle était armée ? Dans Baledor ? Pourquoi ?

D'une façon de l'autre, il ne pouvait pas la laisser ici... Il la prit dans ses bras, la sentant trembler de tout ses membres. Il lui chuchotta encore quelques mots pour l'appaiser en commençant à marcher. Iris gégnit pendant près d'une minute encore et, exténuée, s'endormit.

(3e rp aujourd'hui ici)

Quoi qu'il s'était passé, ça avait dû être rude pour elle...

Comme Iris dormait dans ses bras, le garde marchait dans la rue pour lui trouver un abri sécuritaire pour la nuit, songeant à veiller sur elle le temps qu'il faudrait. Par précaution, il lui avait retiré sa dague qui, étrangement, continuait d'émettre une légère lumière verdâtre. Son attention restait cependant fixée sur le cristal au front de la fille.

Il avait beau penser, il ne comprenait pas le sens de ça. Du maltraîtement ? Une mode ? Le garde s'assit dans un escalier sur son chemin. Il retira sa cape, pour l'enrouler autour d'Iris, fissonnant légèrement à cause du vent qui traversait ses vêtements. Il posa la main sur le front d'Iris, comme pour en prendre la température.

Malgré le contact froid de la pierre à son front, elle semblait avoir conserver une température raisonnable. Elle ne devait pas avoir passé la nuit à l'extérieur, du moins. Sa main glissa sur la surface lise du bijou. Il l'agrippa avec délicatesse, tira avec la plus grande précaution pour ne pas déranger l'enfant.

Contre toute attente, le diamant se retira sans la moindre résistance et, qui plus est, ne laissa aucune marque au front, comme s'il n'y avait jamais été. Un objet magique, après tout...

Avec un certain soulagement à cette idée, il fixa le visage d'Iris, à présent bien plus naturel. Personne ne l'avait maltraîté, finalement... Peut-être sa famille avait-elle été victime de la destruction d'une petite partie de la ville, après tout.

Le cristal dans la main, il reprit Iris pour poursuivre sa route. Mais, comme il faisait les premiers pas, il sentit le sol trembler sous ses pieds; il agrippa plus fort Iris en voyant le cristal qui s'illuminait dans sa main et se retourna.

Il figea d'horreur. Avançait comme un mur intengible, déintégrant (hrp: imaginez une bombe nucléaire magique) tout sur son passage, arrachant les dalles de pierres du sol avant de les réduire en miettes... Les couleurs, l'espace même semblait se distortionner sous le passage de la masse magique.

Le soldat se recroquevilla sur Iris pour la protéger autant que le lui permettrait son corps mortel, attendant inévitablement, impuissant, l'effacement de sa chair de ce monde.

Une vive lumière qui, malgré ses yeux fermés, l'éblouit. Il se sentit projetté vers l'arrière; il fit son possible pour encaisser le choc à la place d'Iris. Il entrouvrit les yeux, sentant ses bras s'engourdir sous l'impact. Il la tenait encore, c'était déjà ça. Une minute passa; ses yeux s'habituaient peu à peu, lui permettant de constater le blobe lumineux entourant Iris et lui. La fille dormait toujours, après tout...

Il s'assit au sol, prenant soin de ne pas sortir du globe protecteur et d'y garder le corps de sa protégée. L'impact au sol avait déchiré ses vêtements dans le dos, lui lacérant la peau mais, outre une quantité peu considérable de sang perdu, il semblait correct.

Quelques minutes s'écoulèrent encore avant que la lumière se discipe, le laissant constater les alentours. S'il avait eut à décrire les choses en un mot, ç'aurait été "ruine". Tout autour ne restaient que les débris fûmants de quelques bâtisses, éclairés que par des volûtes lumineux loingtains, de là où venait l'explosion.

Bientôt, les premières lueurs du matins se levèrent.

Le soldat se levant, tremblant à la vue du désert de débris. Son corps refusait de lui obéir, paralysé par le choc; sa main laissa tomber la pierre d'Iris qui résonna d'un son crystallin en ricochetant légèrement sur le sol.

Les seuls restants de la ville gisaient au sol; les plus hauts amas ne dépassant pas les deux mètres de hauteur. Un ensemble de sensations contradictoires fusaient dans l'air, lui faisant tourner la tête. Et ces voiles lumineux qui provenaient de la source de l'explosion ?

Il fit un pas vers l'avant, jettant un regard vers Iris qui semblait paisible; mais, malgré son pied qui aurait dû prendre de la stabilité au sol terreux, il le sentit déraper et se retrouva au sol. De plus en plus troublé, il frotta sa main au sol; il était glissant comme la glace. Remarquant cet effet secondaires de la pierre, l'homme remarqua aussi comme les couleurs étaient déformées par endroits.

Et cet absence totale de son... si ce n'était du clair bruit de mouvement d'Iris se réveillant qui déchirait le silence. L'homme se précipita vers elle aussi vite que le sol glissant le lui permettait.

La petite entrouvrit les yeux; à la clarté du ciel bleu traversé de mauve, elle cilla, s'asseyant au sol. Elle se massa les tempes et porta sa main vers son front lorsqu'elle entendit une voix l'appeler.

- Hé, petite !"

Ses yeux s'ouvrirent malgré la lumière, comme sa main se portait à sa ceinture pour atteindre sa dague. Rien. L'homme était déjà à portée de bras d'elle; elle porta la main à son front, remarquant son item précieux qui manquait. Lâchant un cri, elle essaya de s'éloigner de l'homme qui se penchait vers elle, cherchant des yeux ses possessions; elle vit bientôt son cristal quelle agrippa. Le garde, stupéfait de la réaction subite, s'arrêta et la fixa. Il avait bien fait de retirer la dague de la fille, après tout.

"Allons, allons ! On se calme. Je..."

Son regard se posa sur le crystal dans la main d'Iris.

"Je... d'accord, je te l'ai enlevé, mais pas pour la garder, vraiment ! Tiens... C'est à toi. Est-ce que je pourrais savoir ton nom ?"

Lui rendant sa dague, il la fixait, attendant une réponse; mais, bien qu'Iris se calma, elle ne dit rien.

"Aucun nom ? D'accord...Euhm... Écoute, je ne sais pas ce qui s'est passé ici, mais vaudrait mieux ne pas commettre d'imprudences; il y a peut-être des survivants. Suis-moi."

Iris remit la pierre précieuse à son front, déclanchant un frisson chez son accompagnateur. Elle constata à son tour les dégâts alors qu'elle fouillait sur elle pour essayer de trouver son bandeau qu'elle n'avait plus.

Le temps d'en revenir de leur stupeur, le garde, suivit d'Iris, se mit en route, serpentant entre les débris, marchant avec prudence sur le sol étrangement glissant. Les rues étaient silencieuses, au point où même le vent semblait faire le deuil. Le son de leurs pas résonnait, sourd, dans l'absence totale de vie environnante. Si Iris ne parlait pas, son compagnon le faisait pour ne pas céder à la panique intérieure qu'il ressentait malgré lui.

Ils se dirigeaient vers l'origine de l'explosion magique. De longs et larges volutes de lumière en échappaient, tels des tissus légers ondulants dans l'air. Déjà, à plusieurs centaines de la pierre de Crysède encore impossible à distinguer, chaque fois que l'un des voiles entrait en contact avec le garde, il se sentait repoussé vers l'arrière; la simple idée de lumière matérielle lui donnait des frissons. Sur Iris, les volutes lumineuses n'avaient aucun effet, outre la friction avec sa zone d'antimagie, grichant légèrement en une lueur bleutée à sa surface.

S'approchant de la pierre plus visible, le garde se résigna à se placer derrière Iris pour ne pas se retrouver projetté loin vers l'arrière par les ondulations lumineuses: elles se faisent plus fortes et plus nombreuses au fur et à mesure qu'ils avançaient.

Bientôt, la pierre de Crysède se dressa, petite, devant eux.

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Le moine arriva en vue de ce qui restait de la ville. La cité la plus importante de la région, SA ville... En ruine. Il n'en restait rien, sinon quelques blocs de pierre ou des poutres de bois intacts, épargnés par l'explosion.

Un responsable... Quelqu'un devait être responsable de tout ceci. MAis... c'était absurde; comment quiconque aurait pû anéantir la ville entière pendant ses quelques heures d'absence ? Même la créature titanesque qui, le jour précédent, s'en était prit à une part de la ville pendant des heures n'avait pas fait une fraction des dégâts qui s'étendaient devant ses yeux... Et ces volutes de lumière plus loin...

La pierre de Crysède. C'était donc ça... Après tout, le groupe recherchant les pierres étaient venus pour les mettre en confiance et s'en servir pour la destruction. N'avait-il pas été étrange que le livre rouge soit arrivé avec un groupe au lieu de l'unique messager qui devait le porter ? Il aurait dû le réaliser plus tôt. À présent, plus rien n'était possible pour sa ville; mais les intrus paieraient pour leurs actes. Le mal serait chassé. Et à présent, il savait où la dernière pierre de trouvait.

Le moine se rendit à l'entrée de la ville d'où étaient partis les responsables de tout ce malheur (bref, les rpeurs qui étaient dans la ville) et y laissa un message, disant:

"Ici gisent les restes de ce qui fut Baledor. Le seul survivant se dirige à présent vers ce qui sera le salut du monde. Je vous défie de me suivre."

Le moine n'avait pas tardé à quitter Baledor. Et comme il s'éloignait dans le midi, Iris faisait les derniers pas qui la séparaient de la pierre de Crysède.

Elle était là, debout, à quelques centimètres de sa protection contre la magie... Le garde la regardait hésiter à faire les derniers pas.

- Alors... ?

Iris sursauta; le silence était si grand que le simple son de la voix semblait soudain. Elle se retourna vers l'arrière: son visage était empreint de nostalie mêlée à la peur et la douleur. Un moment, elle sembla se replier sur elle-même, comme si le fait d'être là la rendait sans défense.

La voir inquiète rappela à l'homme la soirée précédente, et il tenta à nouveau de la réconforter, se disant (avec fondement cette fois) que la fille devait avoir connu cet objet auparavent. Et comme le regard de la petite s'attardait à nouveau sur la pierre elle partit en sanglots, se blotissant contre lui.

Ils restèrent ainsi de longues minutes. Le garde ne put s'empêcher d'échapper à son tour quelques sanglots, pour une raison qui différait sans doute beaucoup de celle de sa compagne de voyage. Sa ville, sa famille, ses amis...