Un champ désert et une ville en feu

De vastes champs n'étant arrêtés dans l'horizon que par une sombre étendue montagneuse. Une forêt du côté opposé qui se dressait, petite, rompant l'homogénéité du sol. Et un trou... une demi-sphère creusée dans le sol, unique signe des chamboulements magiques qui venaient de survenir. Une vaste zone brûlée...

Et une seule personne pour voir le paysage du lieu. Une fille à la chevelure couleur feu, tout comme ses vêtements. La trace de ses pas provenait du cratère et avait marqué un moment le sol comme l'aurait fait un tison ardent.

Elle s'était étendue dans l'herbe, observant silencieusement ses alentours. Que faisait-elle ici ? Elle doutait de même savoir qui elle était elle-même, mais son instinct lui disait du moins CE qu'elle était. Un feu jaillissait de sa main tendue: elle l'observait avec un léger sourire.

Sa seule inquiétude semblait être la forme physique qu'elle avait. N'aurait-elle pas dû avoir des ailes, des plumes de feu ? Comment pouvait-elle être certaine de qui elle était dans ce cas ?

Elle se leva et, observant pour la première fois le monde, elle se mit à marcher...

Le vent battait irrégulièrement dans sa figure, l'obligeant à garder les yeux à peine entrouverts. Le temps frais la faisait frissonner, si bien qu'elle n'avait trouvé d'autre option que de se garder immolée en marchant, laissant une marque brûlée dans l'étendue de la plaine. Du moins, son peu de vêtements n'en semblait pas affecté...

Bien qu'elle ignorât encore comment le faire, elle aurait voulu prendre son envol et se laisser aller au gré des courants d'air. Le ciel l'attirait invariablement... L'instinct, se disait-elle. Mais comment un phoenix pouvait bien se débrouiller sous cette forme terrestre ? Peu lui importait; rien ne pressait.

Elle atteignit bientôt le boisé qu'elle avait apperçue à l'horizon. Se servant des arbres pour se couvrir, elle eu une première déception: sous les flames qui émanaient d'elle, le feu s'y prit et, en quelques minutes, réduisit en cendre la végétation autour d'elle. Quelques minutes dans les flames qui lui firent le plus grand bien...

Mais elle se trouva à nouveau exposée au fort vent, se disant de ne plus utiliser de feu près d'arbres...

La semi-phoenix avait longuement marché depuis son apparition. Son seul soucis était son état actuel. Elle savait d'abord bien ce qu'elle était et ce dont elle était capable. Mais l'important, c'était qu'elle avait froid.

Les vastes plaines laissaient libre cours au vent de balayer la région. Le souffle nocturne était d'autant plus frais que la température élevée de son corps rendait l'atmosphère particulièrement fraîche pour elle.

Elle avait gardé so corps immolé autant que possible, mais elle s'était épuisée. En quête de plus de chaleur, elle s'était dirrigée vers une nouvelle forêt et, après quelques secondes d'hésitation, y avait partit un autre feu.

L'odeur du bois en combustion emplissait ses narines. Alors que les flammes la lêchaient des pieds au visage, elle se délectait du crépittement du feu, de sa couleur, de son odeur...

Un cri rettentit à proximité. Soupirant de par l'interruption, elle se dirrigea vers la source du bruit, plus profondément enfouie dans la forêt. Les flammes s'élevaient en profondeur entre et sur les arbres. La phoenix se mouvait avec plaisir entre les arbres revêtus de rouge, se disant que si le bois pouvait brûler, c'était parce que c'était là son rôle.

Elle arriva devant la source du cri, alos qu'une nouvelle odeur se présentait à elle. L'odeur de la chaire brûlée. Une créature se débattait au sol, devant elle. Quelques touffes de poils manquaient, déjà calcinées par des cendres ardentes qui pleuvaient.

Une demi-heure plus tard. La fille marchait entre les arbres, laissant derrière elle la zone boisée consummée par les flammes qui s'étaient appaisées. Et déjà, les douces sensations que lui procuraient le feu lui manquaient... Au moins, elle serait à l'abris du vent pour la nuit.

Une lumière au loin, presque complètement étouffée par les arbres. D'accord, la fille avait été à l'abri du vent, mais le bois semblait lui en vouloir pour le feu: il n'avait cessé de laisser tomber des feuilles en pierre sur et près d'elle.

Découragée, ayant même essayé de remettre le feu au bois (ce qui avait échoué, de par l'humidité), elle s'était résignée à poursuivre son chemin, arrivant à portée de ladîte lumière.

Un feu ? Qui durerait plus longtemps que son feu de forêt ? Elle prit la direction de la source de clarté, espérant y trouver du confort. La forêt s'était bientôt arrêtée, laissant place à une nouvelle étendue d'herbe dansant dans le vent frais de la nuit. À une bonne distance de là s'élevait le terrain en une chaîne montagneuse. Et, près de celle-ci, une grande cabane de pierre, laissant s'échapper une quantité impressionnante de fûmée.

La phoenix hésita longuement à cette vue. Elle frissonnait constemment, mais la simple idée de traverser la plaine venteuse la répugnait de rejoindre le lieu. Mais l'odeur... Elle pouvait deviner la chaleur de par l'odeur de métal fondu qui s'échappait du lieu...

Au bout d'un long moment, elle se décida à s'y rendre.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Pas si loin de la, marchait l’elfe moine nommer Humanity…Vêtu de son habituelle cape turquoise et de sa rapière a la lame bleutée, il cherchait son chemin ;lui qui arrivait de sa ville natale ou il était aller voir ceux qui l’avait entraîner jusqu’au stade ou il était rendu. Il s’était malencontreusement égaré de sa route et il ne pouvait pas se teleporter car il devait voir le lieu ou il s’en allait.

Il se retrouva tout de même a l’orée d’une foret qui ne lui était pas inconnue. C’est pour cette raison qu’il n’hésita pas pour s’y engouffrer. Une fois a l’intérieur, et après avoir marcher plusieurs minutes, une lueur accompagnée par une forte odeur de braises firent leur apparition. Je ne pu m’empêcher de me demander ce qui se passait, ce qui me fit encore une fois dévier du chemin que je m’étais décider a emprunter. Tout a coup, j’aperçus un incendie qui approchait rapidement dans ma direction et ne pouvant rien faire pour l’éteindre, je le contournai et me retrouvai a l’extérieur de la foret.

Deux directions se sont alors imposées a mes yeux. Une seconde foret , qui était également en feu et une ville dont je pouvais voir les murailles au loin. Craignant de me perdre a nouveau, j’optai pour la ville qui me permettrait par la même occasion de me reposer de ce long et fastidieux voyage que je faisais. Qui sait, peut-être pourrais-je trouver une nouvelle source de mal que je pourrait annihiler.

Cela faisait assez longtemps que je n’avais pas combattu un démon et cela me ferait sûrement le plus grand des biens. Mais pour l’instant, trêve de rêveries et direction la ville…….

Pas d'entrée atteignable à la batisse de roche isolée... Dommage, vu la chaleur qu'elle devinait à l'intérieur... Elle rebroussa chemin vers la forêt qui finissait de se consommer.

Décidément, il n'y avait pas d'endroit où être bien au chaud. Le vent -ce stupide, inutile vent- ne faisait qu'empirer les choses. Et les nuages, pouvait-elle avoir de pires ennemis ? Ils n'étaient là que pour pleurer des larmes froides sur le monde et pour cacher le soleil...

Elle se prit à détester le roc, qui l'empêchait d'atteindre un lieu chaud, à détester les nuages qui semblaient ne vouloir que refroidir le monde, et l'eau, aussi, qui tombait du ciel.

La forêt ne brûlait plus beaucoup, mais plus loin, une autre structure s'étendait. D'autre roche, peu-être. Mais ça valait le coup d'oeil...

Une petite ville, entourée par des remparts de bois. Iris traversa l'enceinte avec un grand sourire. Alors, c'était ça, ce monde, de disait-elle en pénétrant dans la ville. Des choses à brûler, appelées "forêts", et d'autres choses à brûler, ayant des odeurs différentes, entourées par du bois ou de la roche... Dans la cabane ou peu plus tôt, il devait y avoir beaucoup de bois à brûler... ?

Il y avait du mouvement, des bruits devant. Les gens parlaient des mots bien compréhensibles. Ils étaient donc capables de communiquer avec intelligence, eux aussi ? Ils lui ressemblaient beaucoup: aimaient-ils le feu aussi ? Elle se pencha sur la fenêtre d'une maison. Entouré de pierre -cette maudite pierre était partout, dis donc!-, un feu assez léger brûlait. Elle sourit à nouveau à cette vue.

Ainsi donc, tous aimaient le feu; et il n'y avait pas beaucoup de feu dans la ville. Elle tendit l'index vers un toit; une petite bille de feu en surgit, projetée vers l'endroit pointée. La bille heurta un mur: explosion. Du feu. Le feu rendait visiblement heureux. Elle tendit la main vers une pile de bois qui s'enflamma à son tour. Des cris jaillirent; de joie, sans doute ?

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Une bonne chaleur. Les flammes étaient plus grosses, plus ennivrantes. Meilleures. Et si les autres étaient heureux aussi de se retrouver dans les flammes, pourquoi pas ? Mais malgré les flammes, elle revenait à nouveau à avoir froid. Les autres n'avaient plus à le supporter.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Lorsque j’arrivai finalement a destination, on me demanda les raisons de ma venue en ces lieux. Ma réponse fut brève mais plutôt directe. Je cherchait un endroit ou je pourrais reposer mon corps a des fins de relaxation. On m’indiqua une auberge située a quelques rues de la. Apres m’y être rendu et avoir payer l’hôte pour la nuit, je me suis coucher sur le lit et il ne me fallu que quelques instants avant de sombrer dans un profond sommeil.

Quelques heures plus tard, je fus tire de mon sommeil par des cris et de nombreux bruits que je n’aurai su identifier sur l’instant, étant encore a moitie endormi. Quelque chose d’important ce passait dans les rues et semait l’hystérie dans le village. Je me levai donc afin d’aller voir ce qui se passait et après m’être rapidement vêtu, je suivit les villageois qui se dirigeaient somme toute vers la source d’ennui.

En levant les yeux, j’aperçu une lueur semblable a celle que j’avait vue un peu plus tôt cette soirée alors que j’étais dans la foret ; Ce qui me donna la vague impression qu’une personne s’amusait a jouer au pyromane… ou encore, peut-être était-ce un démon ?

Pourtant, plus je me rapprochait de cette lueur, plus je ressentait une puissance assez inhabituelle. En effet, ce n’était pas un démon, mais je ne pouvais déceler la composition de cet être qui énervait chacun de mes sens.

Je me suis donc arrête et me suis mis a réfléchir sur une question. Devais-je ou non aller a la rencontre de cet être ou étudier cette nouvelle énergie ? je restai donc sur place a regarder les gens passer a mes coter, en me questionnant sur ce nouveau venu sur nos terres…..

Le feu avait déjà atteint la majorité des maisons, annihilant les sturctures sur son passage. Il ne restait plus que des cendres des premières bâtisses à avoir été atteintes.

Et, avançant avec le feu pour en profiter autant que possible, la phoenix. Lorsque le feu faiblissait, elle le ravivait; et comme le feu finissait son oeuvre, elle continuait son chemin pour profiter à nouveau de sa chaleur...

Un moment, cependant, elle s'aperçut qu'elle s'était habitué à la chaleur du feu: il durait certes assez longtemps pour qu'elle n'en ressente plus autant de plaisir. Aussi, elle décida de prendre un peu d'avance.

Elle scruta différentes bâtisses qui, vidées suite à la panique générale, étaient tout autant de futurs, délicieux bûchers. Mais pour en profiter, elle allait se mettre au "froid" quelques minutes.

Ainsi, elle arriva devant une première porte. Elle carbonisa la portée et entra. Des vêtements tapisaient les murs; d'autres étaient jonchés au bout de machines à tisser, abandonnés, ou traînaient au sol. Dans un coin, un comptoir était installé, des vêtements finis alignés au mur.

Elle frissonna et, lâchant un baîllement de fatigue, attendit avec impatience. Le feu prenait vraiment beaucoup de temps à arriver, d'ailleurs... Elle fit gicler des gerbes de feu sur le linge.Elle ferma les yeux et s'étendit au sol pour profiter du moment.

Elle ne rouvrit les yeux cependant que quelques secondes plus tard, pour s'apercevoir que, outre la table les meubles et les vêtements non-achevés, rien ne brûlait. Les murs, le toit -même la majorité des vêtements- étaient restés intacts. Légèrement frustrée, elle lança une boule de feu sur les vêtements intacts...

Les étagères volèrent en éclats, laissèrent quelques marques ou déchirures dans le tissu... Pourquoi il ne voulait pas brûler ?!? Elle s'approcha, étudia quelques secondes les tissus éparpillés au sol, puis en retira un long manteau foncé, un foulard et quelques autres vêtements qu'elle enfila.

Puis, dérangée par un lieu qui lui résistait, elle sortit et fit exploser la maison à côté qui s'abatit sur la boutique de linge, la démolissant complètement. Un sourire en coin, elle quitta l'enceinte de la ville, plus au chaud.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

J’étais la, immobile en plein milieu de la rue, me posant des questions sur la nouvelle puissance que j’avais remarquée un peu plus tôt. Un seul changement s’était produit. Les villageois ne couraient plus vers cette source lumineuse ; C’était même le contraire. Une foule s’est alors dirigée vers moi a toute allure.

Apres avoir laisser passer cette troupe affolée, loin de les imiter, je me mis en direction de ce feu sans cesse grandissant.

Alors que je me rapprochais, j’eus la surprise de voir une structure s’envoler a environ 200 mètres de l’endroit ou je me trouvais et aller s’écraser, semble t-il, s’écraser une sur une bâtisse voisine.

Je ne marchais plus, je courais en direction de cet incendie que je savais en ascension constante. En moins d’une demi minute, j’étais sur place, mais plus personne ne s’y trouvait.

De peur que l’on me prenne pour un complice dans ce sinistre et voyant que le feu était devenu un danger pour ma personne, je m’éclipsai afin de retourner a ma chambre d’auberge et enfin pouvoir réfléchir plus longuement a cette fâcheuse situation…

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Il me prit plus de temps que prévu pour rejoindre a nouveau ma chambre ; errant parmi les personnes qui accouraient vers la scène de l’évènement ou je me situais il y a encore quelques minutes. J e savais pertinemment que ce n’étais pas une force humaine et le fait de ne pas pouvoir déchiffrer un sens convenable a tout ceci me torturait l’esprit.

Mais qu’est qui avait pu dégager une puissance aussi dévastatrice que soudaine ? Cela ne ressemblait en rien a ce que j’avais vu auparavant dans ma vie. Certes. Il y avait cette présence que j’avais ressentie il y a une heure a peine et qui était encore une fois pris dans ma tête, a faire tourner les rouages de mon esprit.

Mais toutes mes pensées ne me permettaient pas de trouver un coupable potentiel. Je vint a penser que je ne devait peut-être pas chercher en cette puissance un ennemi car vu l’énergie qui émanait de cet être, je n’aurais aucune chance.

Je devais tenter de solutionner cette intrigue ;Ce qui veux dire que je resterais encore une fois a l’écart de mon but fixe…..

Le feu s'était enfin calmé dans la ville. Adossée contre la muraille encore chaude des événements qui s'y était produit, la semi-phoenix contemplait le soleil que les nuages laissaient à peine traverser.

Ces vêtements la gardaient décidément bien au chaud, aussi ne se préoccupait-elle plus pour le moment de la température. Non... Son soucis actuel était tout autre: si certains vêtements et bâtisses pouvaient être enchantés pour résister à ce point au feu, elle ne pourrait pas se "défendre" uniquement avec ça.

Qu'utilisaient donc les gens pour se défendre, dans ce cas ? Seulement de la magie ? Elle revint sur ses pas, retourna dans la ville pour en savoir plus.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Je tentais de me reposer , mais rien n’y faisait . je n’avais de cesse de penser a tout ceci et aux choses qui auraient pu déclencher toute cette chaîne d’évènements. Je me devais donc de me mettre a la recherche d’indices ou d’éléments qui me permettrait d’en savoir plus sur la manière dont a été dévaste la ville.

Je me remis donc , en pleine nuit, a essayer de recueillir chaque parcelle d’indice que je pourrais absorber afin de trouver le coupable exact. J’ai demander a plusieurs passants s-il avaient remarquer quelque chose d’anormal et chacune des réponses que j’obtins, fut négative.

Le responsable de cet acte devait donc être assez intelligent ; ce qui accentuait mon problème..

Tout semblait si calme dans les rues, comme si rien ne s’était passer de bizarre. Moi-même, après avoir ratisser la ville de fond en comble, ne pu rien remarquer de suspect…
Mais comme on dit si bien : Le calme avant la tempête. Voici ce qui résumait la situation selon moi….mais, j’étais toujours au même stade de mon enquête…..

Ainsi donc, les gens se défendaient normallement avec des bouts de métal aiguisés qu'ils appelaient "épées". C'était la conclusion à laquelle elle était parvenue sans grande recherche.

Elle avait demandé à un passant où elle pouvait s'en procurer, qui lui avait indiqué l'armurerie locale. Pour le remercier, elle le mit en feu avant de s'en aller, sans lui prêter plus ample attention.

L'armurerie. De l'intérieur s'élevait une chaleur assez peu commune. Elle sentait déjà son appréciation pour les armes augmenter. Souriant, elle entra.

Divers objets -ronds pour seaux, tête de haches, etc.- se trouvaient dans la salle. Étaient accrochées au murs quelques armes assez simples -haches, couteaux, épées-, mises bien à vue des éventuels acheteurs. Elle s'avança au comptoir.

- Je veux une épée.

Le forgeron, rejoignant le comptoir, la dévisagea un instant. Il considéra sa taille, son âge visible, puis eut un sourire légèrement découragé.

- Désolé, je n'ai pas l'intention de vendre des choses pointues à quelqu'un de ton âge. Reviens avec un de tes parents, tu veux bien ?

Déçue, la fille sortit de l'armurerie et chercha un autre endroit où se procurer une arme. Sa recherche la mena à une boutique plus petite, bien plus simple. On voulut bien lui laisser une arme, mais échange d' "argent".

- De l'argent ?

- Ne fais pas la sotte. Pas d'argent, rien. C'est naturel et c'est comme ça pour tout le monde !

De l'argent. Principe curieux. Elle considéra la wakizashi (katana de taille moyenne, donc plus courte qu'une katana) qu'elle avait dans la main (on avait supposé avec raison qu'elle ne pourrait supporter le poid d'une épée normale), l'homme devant elle. Puis, se disant qu'une arme était là pour servir... c'est ce qu'elle fit.

Elle rangea l'arme dans un fourreau qu'elle prit, s'appropria l'argent et la ceinture de l'homme qui saignait, étendu au sol, uis s'en alla.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Je me disais que je devais sûrement avoir la solution du problème en face de moi .J’étais hagard dans les rues, ne sachant pas trop ce que je devais faire ; ne sachant pas trop ou je devais chercher. Bref, j’étais plutôt confus ; un état que je n’avais encore jamais senti jusqu'à présent.

Au lieu de retourner a ma chambre encore une fois, je décidai de continuer a marcher. Qui sait, peut-être trouverai-je la solution de cette énigmatique créature.

Soudain, j’entendit des cris de détresse, provenant d’une petite boutique appartenant a des forgerons. Derechef, je me précipitai vers la personne en détresse et découvrit un homme ayant perdu du sang de façon considérable. Il avait été attaquer de manière vile et répugnante a l’aide de l’une de ses propres créations qui plus est. Je ne savais pas s-il allait s’en sortir, mais je l’ai immédiatement conduit chez le docteur de la ville.

Durant le trajet, je lui demandai la description de son assaillant, Il rectifia mon tir précédemment en précisant qu’il s’agissait d’une assaillante de taille assez petite et qui ne semblait pas trop age. Il ajouta également qu’elle avait une étrange lueur couleur feu dans les yeux. Je n’en fit pas de cas….

Mais après l’avoir laisser aux soins du médecin, je me remis a réfléchir sur tout ce qui se passait dans la ville depuis les dernières heures. Le pyromane et l’assaillante a l’épée n’étaient en fait qu’une personne et non deux… Mais je décidai de me baser sur la description faite par le gentilhomme.

Voilà qui s’annonçait ardu comme recherche.

Des vêtements légèrement chauds, une arme bien normale pour ceux qui voudraient l'embêter (car elle considérait vraiment le feu comme quelque chose de plaisant pour tout le monde), la fille prit le chemin de sortie de la ville, laissant le chaos et quelques flammes s'éteindre peu à peu derrière elle.

Ses pieds nus laissaient toujours des marques de brûlure sur le sol alors qu'elle avançait. Le sentiment des brindilles d'herbes brûlant sous ses pieds lui plaisait, compensant un peu pour l'irritation de ses pieds à fouler le sol sans protection.

Elle traversa l'enceinte et s'en fut dans une direction au hasard, repérant aussi tôt que possible une nouvelle forêt ou un autre individu à mettre en feu. D'ailleurs... les humains ne semblaient pas être capables de faire apparaître facilement du feu. Peut-être qu'elle leur faisait un plus grand cadeau que ce qu'elle pensait, après tout !

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Alors que je marchais tranquillement, j’aperçu a quelques mètres de l’endroit ou je me trouvais, de toutes petites traces de feu. Faisant un lien avec tout les chamboulements ayant eu lieu dans cette paisible ville depuis hier soir, je me mis donc a suivre cette ‘’piste ‘’.

Plus je me rapprochais de la source de ces flammes, plus je ressentais a nouveau cette étrange puissance qui me tenaillait ardemment en soirée. Alors que je fus sorti de l’enceinte murale de la ville, je vit une petite silhouette concordant en tout points a la description du vieil homme qui avait été attaquer.

Je pressai le pas et lorsque je fus a portee de voix, je m’écriai :
-Mademoiselle ?
Aucune réponse ne fut émise de sa part. e refit donc une seconde tentative, mais je décidai de m’y prendre d’une autre manière.
-Gente dame, saviez-vous qu’il n’est pas bien de brûler vif une personne ? Cela peut même être dangereux pour sa vie. Vous le saviez, n’est-ce pas ?Sachez que je ne vous veux aucun mal et je cherche a être votre ami.

Je m’armai de patience et attendit sa réponse…

"...il n’est pas bien de brûler vif une personne..."

La fille se retourna, entendant ces paroles. Un 'vieil' elfe (vous demanderez un jour à un enfant quel âge il vous donnerait Wink

) se tenait devant elle à bonne distance encore, attendant apparament une réponse.

Elle parut surprise des mots qu'elle avait entendu, les répétant à voix basse pour elle même. Puis, sans bouger -attendant visiblement que l'homme se rapproche de lui-même-, elle répondit:

- Pas bien ? Mais... tout le monde aime le feu, non ? Tout le monde l'utilise, après tout ! Et puis, les flammes sont ce qu'il y a de plus confortable dans ce monde, j'ai tort ? Ah, peut-être cette place où ils fabriquaient des armes, là aussi il ne faisait pas froid...

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

La réponse qu’elle me donna, me procura un léger sourire en coin. Elle ne semblait vraisemblablement pas différencier la notion de ce qui est bien ou mal. J’allais devoir agir a titre de professeur afin de lui enseigner quelques notions…. Si elle le voulait bien..

J’avais toute de même peur qu’elle utilise sa force sur ma personne. Vu l’ampleur de sa puissance, j’aurais de la difficulté a venir a bout d’elle. Je lui répondit donc :
-Bien évidemment, la feu est une source d’aide inestimable pour nous ; mais utiliser de la mauvaise façon, elle peut devenir la plus redoutable des armes. La façon dont elle a été utilisée ces dernières heures prouve mon dernier point. Je me propose donc pour vous enseigner quelques rudiment du bien être, si vous le voulez bien.Mais tout d'abord, quel est votre nom?

Je me rapprochai de plusieurs pas, témoignant la confiance que j’étais prêt a lui témoigner, et j’attendit sa réponse……

- Bien être ? Vous manquez un peu de respect, monsieur. Ce n'est pas parce que je ne savais pas que le feu pouvais être mauvais que je suis inculte, vous savez ?

Elle s'était un peu agitée, mais ne semblait pas avoir de mauvaises intentions en général. Elle fit une moue légèrement boudeuse, les sourcils froncés, détournant les yeux et la tête en direction du ciel. sans retourner la tête vers Humanity, d'une voix légèrement engoissée, elle reprit.

- Et je n'ai pas de nom.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

-Premièrement, je n’ai jamais dit que vous étiez en quelque point que ce soit, inculte. Je voulais tout simplement transmettre quelques conseils d’une personne qui a vécu plusieurs choses et qui veux étendre son savoir. Si vous n’etes pas intéressée, nous pouvons tout simplement nous dire a un de ces jours.

-Je ne cherche qu’a vous aider, mais votre susceptibilité m’empêche d’analyser correctement tout ce que pourrais vous aider a améliorer. Vous ne trouvez pas que c’est une façon bizarre de débuter ce qui pourrais s’annoncer une belle amitié ? Serrons-nous la main et recommençons a zéro.

L’elfe tendit la main en direction de cette demoiselle et, en toute courtoisie, s’inclina afin d’excuser ses propos tenus il y a quelques minutes…

La fille regarda Humanity faire, peu accomodée à la culture humaine. Encore une fois, il l'avait insulté: sa susceptibilité, qu'il disait. Les humains pouvaient se montrer vraiment bêtes. Mais il parlait de recommencer à zéro, alors...

Serrer la main, qu'il disait ? Elle tendit sa main à son tour pour la lui serrer. Bien entendu, elle n'était pas forte, donc "serrer" étant un bien grand mot. Elle fit tout de même faire son possible.

- Alors, recommencer à zéro... Mettre le monde en feu c'est mal vu ? Il y a d'autres choses bizarres comme ça que je devrais savoir ? Si ça se trouve, une arme n'est pas faîtes pour être utilisée !

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Il m’apparaissait de plus en plus qu’elle était la fameuse responsable de tout l’émoi causer dans la précédente soirée. Loin de moi de la dénoncer, je voulais toutefois lui montrer ce qui était bien pour la survie de nos espèces. Lisant dans ses yeux une angoisse évidente et voyant qu’elle avait une épée accrochée a sa ceinture, je me risquai donc a faire une petite intervention additionnelle.

-Un second point que je voudrais aborder serais l’arme que vous porter, accrochée a votre ceinture, chère demoiselle. Plusieurs personnes les utilisent pour faire le mal. Bien que je ne connaisse encore rien de vous, je suis certain que vous ne voudriez pas faire de mal a une autre personne ; même si vous n’en étiez point consciente.

-Je voudrais évidemment que vous me posiez vos questions, advenant le cas ou vous en auriez.

-J’allais oublier…. Ou sont donc passées mes bonnes manières ? Je me présente… On me nomme Humanity, de la race des elfes, doubler d’un moine.

A l’intérieur de mon esprit, je me trouvais assez imbécile de ne m’être présenter a ma convive plus tôt…Je pouvais bien essayer de lui inculquer mon savoir… Voilà la preuve que l’élève pouvais dépasser le maître…..

- Des questions ? C'est vous qui compliquez les choses ! Tout le monde utilisent des armes. Tout le monde utilise du feu. Et tout ça c'est interdit ? Les règles de votre monde sont stupides. Elles ne tiennent pas debout. Je n'ai pas de questions; ça ne ferait que compliquer les choses et les rendre plus stupides encore. Tsss.

La fille tourna se dos et s'éloigna de Humanity en marchant rapidement. Que quelqu'un vienne lui dire que tous avaient le droit d'agir de telle ou telle façon sauf elle, ça l'avait frustrée un peu. Tout en avançant, elle portait attention à entendre le son d'autres pas qui la suivraient.

Nombre de messages : 100 Age : 37 Date d'inscription : 28/08/2006

Lorsque je la vit tourner le dos et s’éloigner, je compris qu’elle avait mal discerner ce que j’avais voulu lui dire. Je me rendais également compte que depuis que je la connaissait, tout ce que j’avais fait, c’était de l’insulter , sans m’en rendre compte et de mal me faire comprendre d’elle.

J’entrepris donc de la rattraper :
-Demoiselle, attendez un peu !!! je crois qu’on s’est mal compris et je tiens a rectifier le tir, si on peut dire !!

-Evidemment un arme est faite pour s’en servir, mais seulement durant les guerres. Je ne vous vise pas en disant cela mais, les personnes qui ne font pas ça sont des criminels. Vous auriez le droit de vous servir de vos pouvoirs ou de cette arme si vous seriez en temps de guerres .Les villes et multiples cites ont des règles qu’il nous faut honorer en tout temps.

-Je voudrais également m’excuser une nouvelle fois si je vous ai offenser.
Joignant le geste a la parole, il s’inclina et attendit la réponse de cette demoiselle….

Nombre de messages : 195 Date d'inscription : 07/07/2006

Glenn trouvait que le ciel était beau, depuis quelues minutes le ciel avit repris sa couleur normal. Anarath était partit depuis quelques jours. Il y a quelques heures, il est revenu, c'est étrange.

En observant le ciel, il vu une importante masse de fumée au loin. Sortant de la forêt, a une trentaine de mètres devant lui se trouvait une ville en feu. *....qu'est-ce qui a pu causé un tel carnage?...une catastrophe naturel ou une personne?...au moin, si j'aidait les gens à éteindre les flammes, les drows vont être mieux vu...*

Il couru très vite vers la ville. Glenn courait très vite au naturel. Mais rendu proche de l'entré de la ville il apercu deux silouhette au loin. Une petite fille et un grand homme. Ils dicuttaient. Glenn soupconnait qu'ils soit à la base de cette catastrophe. *...Aider les gens ou peut-être attraper les coupables?...*. Le choix était difficile mais voyant beaucoups d'hommes éteignant le feu, Glenn choisit le premier choix.

Il couru vers les deux personnes en ralentissant le pas près d'eux. Arrivé à coté de l'homme, le jeune elf noire s'adressa à lui.

-...euh...monsieur? S'avez-vous qu'est-ce qui c'est passé dans cette...

Glenn reconnut son premier ami autres que les elf noire, celui qui lui avait sauvé la vie.

-Hu...Humanity?! Mais qu'est-ce que tu fais là? Et tu n'aide même pas à éteindre le feu?!...oh...bonjour mademoiselle. Au juste qu'est-ce que tu fais Humanity?

Glenn regarda Humanity avec un air reprocheur car le connaissant bien, il aurait tout de suite éteint le feu.

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